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Le plan pour la santé des détenus est trop tardif, selon Act Up

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« Une insulte aux détenus, à leurs familles, leurs proches et aux associations qui défendent leurs droits. » C'est ainsi que l'association Act Up (1) a accueilli la présentation par Marylise Lebranchu et Bernard Kouchner, le 16 avril, d'un plan d'action pour « l'amélioration de la prévention et de la prise en charge sanitaire des personnes détenues »   (2). L'association s'indigne en effet que ces mesures interviennent seulement « à quelques jours de la démission du gouvernement sortant ». « Pendant cinq ans, le gouvernement Jospin a eu tout le temps d'améliorer l'accès aux droits et aux soins des détenus. Il ne l'a pas fait », dénonce-t-elle, en dressant le bilan de cette « inaction »  : « 500 suicides en cinq ans, des contaminations au VIH, aux hépatites virales [...], des défauts de soins dénoncés par l'inspection générale des affaires sociales et l'administration pénitentiaire elle-même, des attentes des mois durant pour accéder à des examens médicaux, des viols, des brimades ; l'automutilation et des grèves de la faim comme seuls moyens pour les détenus de protester. »

Notes

(1)  Act Up-Paris : BP 287 - 75525 Paris cedex 11 - Tél. 01 49 29 44 75.

(2)  Voir ce numéro.

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