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Réduire les inégalités sociales dans l'enseignement supérieur

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« Les enfants d'ouvriers et ceux titulaires d'un baccalauréat technologique sont sur-représentés dans les sections de techniciens supérieurs tandis que les classes préparatoires aux grandes écoles et les disciplines de santé et de droit accueillent largement des enfants de cadres titulaires d'un baccalauréat général. » Les écarts entre les enfants issus d'un milieu dit favorisé et les autres dans l'accession aux voies « prestigieuses » de l'enseignement supérieur continuent de se creuser. C'est le constat que fait un rapport sur L'ouverture sociale dans l'enseignement post-baccalauréat que Rolande Figuière-Lamouranne, a remis à Jack Lang le 5 avril (1).

Le document retrace certaines expériences qui ont facilité l'accueil et la formation d'étudiants dont le milieu social, l'environnement scolaire ou le parcours d'études ne favorisaient pas l'accès à l'enseignement supérieur (par exemple, la mise en place d'un accès spécifique à l'Institut des études politiques de Paris pour les élèves issus de lycées situés en zone d'éducation prioritaire ou en zones sensibles). Et formule des propositions pour réduire les inégalités sociales dans l'accès à l'enseignement post-baccalauréat. A ce titre, l'auteur insiste sur la nécessité de « rendre lisible dans le plan social étudiant les attributions des différentes bourses et aides du ministère de l'Education nationale, mais aussi des autres ministères (sans oublier les classes préparatoires aux grandes écoles et les sections de techniciens supérieurs)  » et de «  redéfinir globalement les aides sociales en tenant compte des réorientations et des parcours atypiques » . L'auteur préconise également la création d'un véritable bureau d'aide sociale pour étudiants intégrant différents partenaires, notamment l'Etat et les collectivités employant des travailleurs sociaux (assistantes sociales, médiateurs sociaux, assistants pour handicapés).

Enfin, le texte avance la construction d'une «  politique académique de logement et de restauration pour toute la population étudiante », afin de réfléchir notamment sur les résidences universitaires post-baccalauréat, sur l'intégration dans les résidences HLM, ou l'accueil des handicapés. Notons, d'ailleurs, que Jack Lang, a annoncé le 5 avril qu'il sera nécessaire de bâtir « très vite » un plan de cinq ans pour parvenir à 30 000 logements étudiants supplémentaires.

Notes

(1)  Disponible sur le site www.education.gouv.fr.

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