La délégation générale à l'emploi et à la formation professionnelle (DGEFP) fixe, dans une circulaire, le cadre pour 2002 de l'intervention de l'Etat au titre du programme Insertion, réinsertion, lutte contre l'illettrisme (IRILL).
Mis en place en 1997, ce dispositif a pour objectif le financement d'actions de formation en faveur des publics illettrés et des détenus. Il comporte deux volets visant à soutenir, l'un, les personnes maîtrisant insuffisamment les savoirs de base et, l'autre, les capacités de réinsertion sociale et professionnelle des détenus.
La circulaire distingue plusieurs « axes de progrès » pour 2002. S'agissant du premier volet, elle préconise tout d'abord une meilleure diffusion de la problématique des savoirs de base dans les institutions en charge de l'accueil du public et des mesures d'insertion. « Il s'agit de mobiliser davantage [les acteurs concernés] (1) sur la précarité de l'insertion des personnes qui ne maîtrisent pas les savoirs de base et sur la complémentarité des actions qui peuvent être réalisées dans les champs respectifs d'intervention », précise la DGEFP. Concernant les détenus, l'administration recommande une meilleure exploitation des ressources en établissement pénitentiaire et, en milieu ouvert, du service public de l'emploi.
Par ailleurs, elle insiste sur le développement de la qualité des réponses apportées au public. Ce qui suppose de faciliter l'accès aux formations et de développer leur attractivité, par une offre souple (système d'entrées et de sorties permanentes, plages horaires d'ouverture adaptées), diversifiée (en proposant une gamme de formations individualisées incluant des séquences collectives s'appuyant sur des projets de groupe ou des réalisations communes, des formations ouvertes et à distance) et de proximité.
(1) Agences locales pour l'emploi, réseau de l'action sociale , etc.