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Le pilotage du plan de consolidation des emplois-jeunes

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Une circulaire récapitule les ressources d'ingénierie et les partenariats que les préfets et les directeurs régionaux et départementaux du travail, de l'emploi et de la formation professionnelle peuvent mobiliser pour assurer le « pilotage soutenu » que requièrent les actions menées dans le cadre du plan de consolidation des emplois-jeunes (1).

Le document insiste, en premier lieu, sur la nécessité pour les services déconcentrés d'acquérir « une vision d'ensemble des besoins des activités et des ressources disponibles dans un territoire donné », afin de quantifier les réponses nécessaires et de mobiliser de manière suffisamment anticipée des partenaires. Aussi leur demande-t-il d'étudier et d'exploiter tous les « dossiers employeurs ». Et de distinguer ce qui relève de la réponse aux besoins individuels d'un projet (octroi de l'épargne consolidée pour une association, par exemple) de l'appréciation globale des besoins du territoire. Pour cela, ils peuvent notamment recourir à l'assistance méthodologique du réseau France Active   (2), et à l'outil « diagnostic territorial » qui permet d'informer et de mobiliser les acteurs intéressés et d'éviter ainsi de limiter les actions de consolidation aux seuls moyens de l'Etat. Etant rappelé que la Caisse des dépôts et consignations s'est engagée à participer au financement de 140 diagnostics territoriaux complémentaires ciblés sur les associations (3).

Puis, la construction de réponses techniques et financières adaptées aux besoins doit se faire «  en fonction des ressources disponibles  », tous les territoires n'étant pas dotés de façon égale en opérateurs capables d'apporter des expertises et des financements aux projets associatifs, ni en acteurs économiques et institutionnels soutenant la consolidation des emplois-jeunes. En conséquence, outre la mobilisation de leurs partenaires habituels et des plates-formes régionales de professionnalisation, les préfets et les directeurs du travail ne doivent pas hésiter à faire appel systématiquement à l'expertise d'institutions publiques ou professionnelles comme la Banque de France, les chambres de commerce et de l'industrie, les mutuelles et fondations ou le réseau bancaire coopératif. Il leur est également demandé d'avoir très tôt une lisibilité budgétaire pour 2003, afin de pouvoir vérifier que les employeurs ont bien intégré dans leur stratégie de poursuite de l'activité la nécessaire recherche de financements complémentaires à l'aide de l'Etat.

(Instruction DGEFP n° 2002-16 du 25 mars 2002, à paraître au B.O.M.E. S.)
Notes

(1)  Voir ASH n° 2231 du 5-10-01.

(2)  Voir ASH n° 2248 du 1-02-02.

(3)  Voir ASH n° 2238 du 23-11-01.

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