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La contribution de Jeunesse et Sports à la politique de la ville

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Une instruction du ministère de la Jeunesse et des Sports rappelle que les missions de ce dernier le conduisent à participer à la politique de la ville, en matière d'éducation, de prévention, d'intégration et de lutte contre les exclusions. Ses services déconcentrés sont ainsi associés à l'élaboration des contrats éducatifs locaux (CEL) (1) qui, pour mémoire, proposent une articulation entre les temps péri et extra-scolaires. Les objectifs prioritaires poursuivis par le ministère dans les CEL sont multiples et « s'inscrivent dans une démarche d'éducation populaire  ». Il s'agit notamment de favoriser l'accès des enfants et des jeunes aux pratiques artistiques, culturelles, scientifiques et sportives. Et de venir en aide à ceux qui connaissent une rupture éducative, en les accompagnant dans des parcours individualisés ; la démarche de veille éducative (2) doit donc être reprise et intégrée dans les projets éducatifs locaux. Autres objectifs : permettre une meilleure insertion et intégration des jeunes dans la vie de la cité et soutenir leur engagement dans la vie associative et sociale. Mais aussi « participer à la transmission des valeurs et à la construction des repères chez les enfants et les jeunes en réaffirmant la place des familles dans le maintien de la cohésion sociale », et prévenir les conduites à risque par rapport à l'usage de produits licites ou illicites.

La mise en œuvre des projets éducatifs locaux passe par une contractualisation avec les collectivités territoriales, déjà en place depuis plusieurs années, et qui permet, sur la base d'un diagnostic commun à l'ensemble des partenaires, « d'apprécier localement les difficultés et les richesses des enfants et des jeunes, leurs besoins et leurs désirs, et de souligner les fragilités des territoires concernés ». Le CEL peut d'ailleurs « constituer la référence éducative pour construire ou améliorer le volet prévention du contrat local de sécurité ». En outre, il doit être fait systématiquement appel aux associations par le biais de conventions.

Par ailleurs, pour favoriser et accompagner une politique globale de jeunesse sur les sites prioritaires de la politique de la ville, les services déconcentrés du ministère sont invités, en particulier, à encourager les conseils locaux de la jeunesse qui permettent la participation des jeunes aux actions menées en direction des habitants des quartiers et des associations, à renforcer la démarche éducative des centres de loisirs sans hébergement « qui sont des lieux d'accueil structurants pour les jeunes des zones en difficultés », à développer encore l'accueil des enfants dans les centres de vacances et de loisirs (3) et à promouvoir l'utilisation du dispositif « coupon sport » (4). Enfin, dans le but de pérenniser les politiques enfance-jeunesse, le soutien et la formation des bénévoles ainsi que la formation qualifiante des emplois-jeunes doivent également être privilégiés.

(Instruction n° 02-005 JS du 9 janvier 2002, B.O.J.S. n° 4 du 28-02-02)
Notes

(1)  Voir ASH n° 2192 du 8-12-00.

(2)  Voir ASH n° 2252 du 1-03-02.

(3)  Voir ASH n° 2202 du 16-02-01.

(4)  Voir ASH n° 2096 du 4-12-98.

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