Initiées en 1999, les « expérimentations Péry », qui devaient préparer la réforme de la formation professionnelle (1), « sont aujourd'hui toutes lancées » et le processus de conclusion de nouveaux protocoles « est arrivé à son terme ». Après la construction et la montée en charge des projets, elles entrent donc dans une nouvelle phase de développement. L'occasion pour la délégation générale à l'emploi et à la formation professionnelle de dresser un état des lieux et de détailler le rôle des services déconcentrés du ministère de l'Emploi.
Depuis le lancement de l'opération, 18 protocoles portant sur 21 expérimentations ont été signés entre les différents acteurs concernés (Etat, conseils régionaux, ANPE, AFPA, structures d'accueil, entreprises, groupements d'employeurs, missions locales, branches professionnelles...). A titre d'exemples, cinq expérimentations visent la validation des acquis de l'expérience et la mise en cohérence des systèmes de certification. En outre, six protocoles « de nature différente » ont été conclus en 2001 avec le secrétariat d'Etat aux droits des femmes et à la formation professionnelle. Ainsi, ont notamment été mises en place quatre expérimentations ayant pour objectif l'insertion professionnelle des femmes victimes de violences ou sortant de l'allocation parentale d'éducation.
Les directions régionales du travail, de l'emploi et de la formation professionnelle sont invitées, dans le cadre du comité de pilotage territorial installé dans chacun des protocoles et qu'elles coprésident avec le conseil régional, à « conforter les relations partenariales qui sont au fondement de la démarche expérimentale, notamment avec les partenaires sociaux ». Leur rôle en matière de financement et de capitalisation des expériences est également précisé.
(1) Voir ASH n° 2111 du 19-03-99.