En même temps que d'autres directions locales de l'action sociale des armées, un collectif d'assistantes de service social de Brest a envoyé, le 26 mars, une missive à leur ministre (1). Fonctionnaires de catégorie B, lui expliquent-elles, notre rémunération « ne reconnaît pas l'intégralité de notre formation initiale, ni les capacités d'évaluation et d'action et le niveau de responsabilité que nécessite l'exercice de notre profession ». Les primes que nous percevons ne compensent pas cette sous- classification, ajoutent-elles, constatant qu'elles sont moins importantes que pour certains techniciens et que pour la plupart des autres services sociaux relevant de la fonction publique d'Etat.
« Pourtant, notre mission de soutien des personnels civils et militaires participe largement à la mise en œuvre de la politique du ministère, notamment sur des questions aussi sensibles que la professionnalisation des armées ou les restructurations des établissements de la défense », argumentent-elles, en souhaitant bénéficier, elles aussi, du récent « plan de revalorisation de la condition militaire ». Avec une amélioration de leur rémunération par un reclassement indiciaire ou, « à défaut », par une revalorisation des primes.
(1) Contact : Isabelle Claude et Martine Calonnec - ASA Brest - BP 28 - 29240 Brest Naval.