Recevoir la newsletter

Centres sociaux : la CGT dénonce l'accord sur les rémunérations

Article réservé aux abonnés

« Les signataires endossent une responsabilité historique lourde de conséquences, tant au niveau du pouvoir d'achat, qu'au niveau moral et éthique. » C'est en ces termes que l'Union nationale des syndicats CGT des personnels des associations, organismes et services d'intérêt social de la culture, des loisirs, du tourisme et de plein-air (Uspaoc-CGT) s'insurge contre la signature, le 28 février, de l'accord sur la nouvelle grille de classification et les rémunérations entre le Syndicat national d'associations employeurs de personnels au service des centres sociaux et socio-culturels  (Snaecso), la CFDT et la CFTC (1).

Exemples à l'appui, le syndicat veut démontrer « la suppression des avantages acquis » et la « baisse des salaires » que cet accord va générer. Il dénonce également la suppression de l'ancienneté et son remplacement par une rémunération individuelle supplémentaire. Laquelle, selon l'accord, varie entre 0,5 et 1,5 % du salaire de base chaque année, dans la limite d'un pourcentage cumulé ne pouvant dépasser 18 % de la rémunération de base. Or, relève le syndicat, ce principe devrait léser les salariés. Il en est ainsi d'un animateur au coefficient 287 dont l'évolution sur 12 ans était jusque-là égale à 21 % soit 1,75 % par an. 

Aussi appelle-t-il l'ensemble des salariés à « refuser et boycotter fermement ce système dangereux ».

Notes

(1)  Voir ASH n° 2253 du 8-03-02.

LE SOCIAL EN ACTION

S'abonner
Div qui contient le message d'alerte
Se connecter

Identifiez-vous

Champ obligatoire Mot de passe obligatoire
Mot de passe oublié

Vous êtes abonné, mais vous n'avez pas vos identifiants pour le site ?

Contactez le service client 01.40.05.23.15

par mail

Recruteurs

Rendez-vous sur votre espace recruteur.

Espace recruteur