Les mouvements de grèves des enseignants spécialisés des sections d'enseignement général et professionnel adapté (SEGPA) et des établissements régionaux d'enseignement adapté (EREA) auront finalement porté leurs fruits (1). Le ministère de l'Education nationale et les trois principales organisations représentatives de ces personnels - le Syndicat national unitaire des instituteurs et professeurs des écoles et PEGC (SNUipp), le Syndicat général de l'Education nationale (SGEN) -CFDT et le Syndicat des enseignants (SE) -UNSA - ont trouvé un accord, le 6 mars.
Soulignant le « rôle irremplaçable joué par les sections d'enseignement général et professionnel adapté, au sein des collèges, et par les établissements régionaux d'enseignement adapté, dans la prise en charge des jeunes en difficulté dans le second degré », l'accord considère que ces enseignants spécialisés doivent être considérés comme des enseignants de collège. Pour les actuels personnels du premier degré exerçant en SEGPA ou en EREA, des processus d'intégration progressive ou de détachement dans le second degré devraient être mis en place. Enfin, ces enseignants ont vocation à être assujettis à des obligations maximales de service d'enseignement de 18 heures par semaine, précise le texte. Lequel ajoute qu' « à titre de première étape », dès la prochaine rentrée, le service de ces enseignants sera fixé à 21 heures par semaine.
Au-delà de cet accord, les trois organisations syndicales signataires appellent les personnels de SEGPA et d'EREA à se revoir « afin d'échanger sur l'avenir des structures de l'enseignement adapté et de leurs personnels ».
(1) Voir ASH n° 2249 du 8-02-02.