Le récent rapport de la Cour des comptes sur la gestion des risques professionnels (1) « vient renforcer la nécessité de réformer la branche accidents du travail et maladies professionnelles de la sécurité sociale », estime la CFDT. « Notre système doit en effet évoluer pour mieux réparer ou compenser tous les préjudices subis par les accidentés, dans des délais plus rapides. »
Mais, la confédération précise qu'elle « reste attachée à un système unique, à cotisation obligatoire, qui appartient pleinement à la sécurité sociale ». Elle « soutiendra les améliorations qui pourront être apportées au fonctionnement » du Conseil supérieur de la prévention des risques professionnels, « instance indispensable de concertation entre l'Etat et les partenaires sociaux », et pense que les observatoires régionaux de la santé au travail et les commissions paritaires locales qui se mettent en place pourront combler le déficit de coordination des instances de prévention.
(1) Voir ASH n° 2251 du 22-02-02.