Le comité du programme de lutte contre l'exclusion sociale a défini, lors de sa première réunion le 25 janvier, ses priorités. Cet organe, composé de représentants des administrations des Etats membres (Danièle Refuveille et Sophie del Corso pour la France) et de la Commission européenne, est chargé de piloter le programme durant les 5 années de son fonctionnement (1).
Pour 2002, le comité a insisté sur la nécessité « d'améliorer la connaissance des phénomènes de pauvreté dans les pays candidats » (2). Il préconise que l'accent soit mis sur des populations non couvertes par d'autres études statistiques (sans-abris, demandeurs d'asile, immigrés clandestins) et sur certaines thématiques (pauvreté infantile, héritage intergénérationnel, pièges à pauvreté et rôle des systèmes d'imposition et d'allocation). Le deuxième volet privilégiera les transferts d'information transnationaux plutôt que les travaux d'experts. Enfin seront financés les grands réseaux de lutte contre l'exclusion sociale.
Sur ces trois volets, un appel d'offres devrait être lancé en avril. Et une première table ronde réunissant tous les acteurs du domaine se tiendra à l'automne de cette année.
(1) Voir ASH n° 2246 du 18-01-02.
(2) 13 pays, essentiellement d'Europe orientale, devraient intégrer l'Union européenne dans les années à venir, une dizaine dès 2004.