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Le fléau des violences scolaires serait contenu

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C'est un satisfecit que se sont attribués, le 30 janvier, le Premier ministre, Lionel Jospin, et son ministre de l'Education nationale, Jack Lang, en dévoilant les premières données du logiciel Signa de recensement des phénomènes de violence scolaire, mis en place depuis la rentrée (1).

Tout en se montrant prudente quant aux résultats sur les mois de septembre et octobre 2001, en raison du manque de comparaison possible, Sonia Henrich, présidente du Comité national de lutte contre la violence à l'école, à l'origine de cet instrument, note que les incidents graves restent rares dans le second degré et encore plus dans le premier degré. Ainsi, 41 % des établissements ayant répondu n'ont signalé aucun acte de violence, 15 % qu'un seul. S'agissant de la violence en primaire, peu d'écoles semblent concernées  : 420 sur un total de presque 53 000 écoles, soit un incident pour 10 000 élèves environ.

Quant aux auteurs de ces violences, ils sont le plus souvent âgés de 15 à 17 ans. Et ce, contrairement aux idées reçues selon lesquelles l'âge des jeunes impliqués dans ces actes baisserait, juge Sonia Henrich.

Autre enseignement : au collège et au lycée, ce sont surtout les élèves qui sont auteurs et victimes alors que dans les écoles, les familles d'élèves sont le plus souvent responsables d'agressions à l'encontre des personnels.

Au final, « plusieurs départements enregistrent des résultats positifs, significatifs et encourageants : dans la Seine-Saint-Denis (- 1,5 %), à Paris (- 17 %), dans les Bouches-du-Rhône (- 18 %)  », a souligné le Premier ministre. Lequel souhaite poursuivre dans cette voie en procédant à la nomination d'assistants sociaux pour toutes les écoles maternelles et élémentaires dans les zones d'éducation les plus difficiles, généralisant ainsi des expérimentations menées dans la Seine-Saint-Denis.

D'autres mesures sont annoncées. En particulier, une augmentation des effectifs de conseillers principaux d'éducation et de surveillants et la nomination auprès des recteurs, dans les plus brefs délais, d'un proviseur « vie scolaire » par département dans les académies concernées par le plan de lutte contre la violence.

Notes

(1)  Voir ASH n° 2220 du 22-06-01.

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