Recevoir la newsletter

Les inégalités de la scolarisation des élèves nouveaux arrivants

Article réservé aux abonnés

Les services du ministère de l'Education nationale se penchent, dans une étude qui vient de paraître (1), sur la scolarisation des élèves étrangers nouveaux arrivants non francophones (2). Durant l'année scolaire 2000-2001, 13 000 de ces nouveaux arrivants ont été accueillis dans le premier degré et 14 000 dans le second. La plupart d'entre eux ont été scolarisés dans des classes spécifiques (3)  : classes d'initiation et cours de rattrapage intégrés dans les écoles, classes d'accueil dans les collèges et lycées.

Pour le premier degré, les académies les mieux pourvues en métropole sont celles de Versailles (102 classes), qui a scolarisé 1 800 élèves nouvellement arrivés, et d'Aix-Marseille (93 classes d'initiation et près de 1 300 élèves). Les services de la rue de Grenelle constatent que les classes d'initiation et les élèves scolarisés sont inégalement répartis selon les académies. Et notent que ce ne sont pas celles qui totalisent le plus de classes et d'élèves qui ont nécessairement la plus forte proportion d'élèves nouveaux arrivants. Dans le second degré, les classes d'accueil sont implantées essentiellement dans les académies de l'Ile-de- France. Certaines académies de province ont des effectifs importants comme Aix-Marseille (30 classes et 1 178 élèves présents) ou Montpellier (31 classes et 783 élèves présents). Comme pour le premier degré, il n'y a pas de lien systématique entre l'effectif de l'ensemble des élèves et la proportion de nouveaux arrivants non francophones.

Enfin, s'agissant du profil des élèves accueillis, l'étude indique que l'appartenance des familles aux catégories socioprofessionnelles ouvrier, employé et sans profession est, de loin, la plus fréquente. Et que l'Afrique est le continent de provenance le plus représenté (4)  : les élèves étrangers sont principalement algériens, marocains ou originaires d'Afrique noire.

Notes

(1)  Note d'information n° 01-57 - « Les élèves nouveaux arrivants non francophones et leur scolarisation dans les différents dispositifs d'accueil »  - MEN-DPD, décembre 2001.

(2)  Ou francophones n'ayant pas une maîtrise des apprentissages scolaires leur permettant d'intégrer immédiatement une classe du cursus ordinaire.

(3)  Les effectifs de ces structures varient au cours de l'année, leur vocation étant, en effet, de permettre aux élèves d'intégrer dès que possible une classe de cursus ordinaire.

(4)  Sauf dans les départements d'outre-mer.

LE SOCIAL EN ACTION

S'abonner
Div qui contient le message d'alerte
Se connecter

Identifiez-vous

Champ obligatoire Mot de passe obligatoire
Mot de passe oublié

Vous êtes abonné, mais vous n'avez pas vos identifiants pour le site ?

Contactez le service client 01.40.05.23.15

par mail

Recruteurs

Rendez-vous sur votre espace recruteur.

Espace recruteur