Dans une lettre datée du 4 février, trois syndicats « représentant une très large majorité des enseignants du premier degré » - le Syndicat national unitaire des instituteurs et professeurs des écoles et PEGC (SNUipp) (1), le Syndicat général de l'Education nationale (SGEN) -CFDT (2) et le Syndicat des enseignants (SE) -UNSA (3) -, interpellent le Premier ministre sur la situation des enseignants spécialisés des sections d'enseignement général et professionnel adapté (SEGPA) et des établissements régionaux d'enseignement adapté (EREA). Ceux-ci, contrairement à tous les autres enseignants de collège et d'EREA qui donnent à présent 18 heures de cours hebdomadaires, doivent en assurer 23. Depuis un an et demi, ces personnels ont engagé un mouvement, avec de nombreuses grèves tournantes et nationales, pour obtenir un alignement sur leurs collègues. En vain. « Travaillant auprès de jeunes défavorisés, ne devraient-ils pas bénéficier d'un traitement aussi digne que tous les autres enseignants ? », interrogent les signataires, qui demandent « un geste significatif [...] afin de mettre un terme à cette injustice ».
(1) SNUipp : 128, boulevard Blanqui - 75013 Paris - Tél. 01 44 08 69 30.
(2) SGEN-CFDT : 47/49, av. Simon Bolivar - 75950 Paris cedex 19 - Tél. 01 40 03 37 00.
(3) SE-UNSA : 48, rue La Bruyère - 75009 Paris - Tél. 01 40 16 78 00.