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APA : le rendez-vous manqué de janvier...

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Le cafouillage était presque inévitable. Il se confirme. Passer des 135 000 allocataires de la prestation spécifique dépendance  (PSD) aux 500 000 premiers bénéficiaires de l'allocation personnalisée d'autonomie  (APA) attendus en 2002 (dont un grand nombre dès janvier), avec un dossier et un montant personnalisés, n'était pas à la portée du premier service venu. Certains départements ont mobilisé des moyens exceptionnels pour faire face à l'échéance. Pas tous. Des conseils généraux ont même aggravé leur cas en se lançant dans une « publicité » tous azimuts pour l'APA, aux effets mal maîtrisés.

D'où la confusion qui règne auprès de certaines personnes âgées et des familles, avec l'annonce du montant maximum de 1 063  €  (7 000 F) « qui a frappé les esprits », comme le signalent ensemble la Fédération hospitalière de France (FHF), la Fédération des établissements hospitaliers et d'assistance privée sans but lucratif  (FEHAP), la Fondation nationale de gérontologie et le Conseil national des retraités et personnes âgées (1). Ce montant est réservé aux personnes vivant à domicile, dans les situations de dépendance les plus sévères et de revenus les moins élevés, rappellent-elles. En établissement, le maximum est plus proche des 457  €  (3 000 F).

Encore faut-il qu'un dossier de demande ait été complété avant le 1er janvier pour qu'une personne puisse prétendre à l'allocation personnalisée d'autonomie à cette date. Les établissements sont tenus, eux, d'appliquer un tarif dépendance dès le 1er janvier- même s'il n'est pas encore calculé, ce qui est fréquent et donnera lieu à rappel. Certains résidents découvrent (ou vont bientôt découvrir) qu'ils doivent l'acquitter sans encore bénéficier de la compensation attendue. « Si quelques conseils généraux ont adopté une position pragmatique en prévoyant une mise en application rétroactive de l'APA au 1 er  janvier, ce n'est malheureusement pas le cas de tous », relèvent les quatre fédérations qui demandent la généralisation de cette mesure.

Autre difficulté : dans certains départements (ceux qui étaient les plus généreux en PSD), le remplacement de l'ancienne prestation par l'APA- couplé au nouveau mode de tarification -s'avère moins avantageux pour les personnes les plus dépendantes. La différence est parfois importante, et peut dépasser 150  € par mois. Les fédérations demandent donc la mise en place rapide d'une allocation différentielle qui rattrape non seulement l'ancien montant de la PSD (ce que prévoit la loi) mais compense également le surcoût réclamé au résident.

Notes

(1)  FHF : 33, avenue d'Italie - 75013 Paris - Tél. 01 44 06 84 44 ; FEHAP : 179, rue de Lourmel - 75015 Paris - Tél.01 53 98 95 00 ; FNG : 49, rue Mirabeau - 75016 Paris - Tél. 01 55 74 67 00 ; CNRPA : Bureau 6097 - 11, place des Cinq-Martyrs-du-Lycée-Buffon - 75696 Paris cedex 14 - Tél. 01 40 56 88 39.

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