Une seconde étude de la DARES (1) fait apparaître que les deux tiers des 73 000 jeunes qui ont quitté le programme emplois-jeunes de façon anticipée - à leur initiative ou à celle de l'employeur - sont en emploi (2). Parmi eux, 30 % travaillent dans une entreprise privée, plus de la moitié sous contrat à durée indéterminée (CDI). La proportion de CDI augmente avec la durée de présence dans le programme. Celui-ci « donne ainsi le temps d'acquérir des compétences professionnelles, de se former ou de se créer des relations permettant de trouver un autre emploi », analyse le document. Lequel souligne également que l'opinion des jeunes sur le dispositif est majoritairement positive : « ils se sont sentis utiles, ont acquis une expérience professionnelle et une relative indépendance, même s'ils restent critiques quant au niveau de rémunération ou à la formation, qu'ils jugent insuffisants ».
(1) DARES - Premières informations et premières synthèses n° 04.1 - Janvier 2002.
(2) Chiffres au 30 septembre 2001.