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Muscler et harmoniser les dispositifs départementaux pour la vie autonome

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Enfin ! Annoncée par Martine Aubry en juillet 1999, la table ronde réunissant les acteurs appelés à financer les moyens de compensation des handicaps a eu lieu le 17 janvier, autour de Ségolène Royal. Elle était réclamée à cor et à cri, notamment par l'Association des paralysés de France  (APF) et l'Association française contre les myopathies (AFM)   (1).

L'ambitieux plan gouvernemental pour l'intégration des personnes handicapées, présenté en janvier 2000 par Lionel Jospin (2), reposait, au moins pour partie, sur la mise en place progressive de dispositifs d'aide à la vie autonome. 15 départements ont commencé la première année, 28 s'y sont mis en 2001,23 devraient le faire en 2002, la généralisation s'achevant en 2003. Il s'agit d'inventer en marchant, pour mieux légiférer en tirant les leçons de l'expérience en 2004.

Très vite, l'APF et l'AFM ont pointé les grandes disparités entre les départements. Certains financent les trois types d'aide - techniques, humaines et d'adaptation du logement -, d'autres deux, un ou aucun. Elles demandaient donc une réunion de tous les contributeurs potentiels pour confirmer et formaliser leurs interventions et établir une égalité de traitement sur l'ensemble du territoire. C'est cette rencontre qui vient d'avoir lieu entre le ministère, l'Assemblée des départements de France, les caisses d'assurance maladie et d'allocations familiales, la Mutualité, l'Agefiph et les grandes associations représentant les différents types de handicaps.

Le 17 janvier, la ministre a affirmé son intention d'organiser rapidement des réunions bilatérales entre l'Etat et chacun des financeurs afin de parler argent et harmonisation des procédures, puis de réunir une nouvelle table ronde nationale  - en mars - pour débattre des propositions et coucher les engagements par écrit. Le gouvernement a également promis de rouvrir le « chantier » des aides humaines, dont le montant et la qualité sont souvent insuffisants et dont la prescription et le financement devraient pouvoir être intégrés pleinement dans les dispositifs départementaux.

Reste à valoriser ce qui marche déjà à la satisfaction des intéressés dans quelques départements. André Loubière, directeur des affaires médicales et sociales à l'AFM, cite le Calvados, le Morbihan, la Loire... et signale des projets intéressants en cours de lancement, dans le Gard par exemple. Des bonnes pratiques qui peuvent inspirer d'autres initiatives.

Notes

(1)  AFM : BP 59 - 91002 Evry cedex - Tél. 01 69 47 28 28 - APF : 17, bd Blanqui - 75013 Paris - Tél. 01 40 78 69 00.

(2)  Voir ASH n° 2151 du 28-01-00.

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