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Près d'une sortie du chômage sur quatre correspond à une radiation

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Que deviennent les demandeurs d'emploi qui sortent du régime du chômage ? et de l'indemnisation ?Afin de mieux cerner le sort de ceux qui disparaissent des fichiers de l'ANPE et des Assedic, l'Unedic a lancé une grande enquête, réalisée en avril 2001 auprès d'un échantillon de 2 800 personnes, représentatif des 340 000 demandeurs sortis du chômage en novembre 2000 (1) .

Au cours de ce mois, près de 60 % des départs correspondent à des reprises de travail, 58,8 % vers l'emploi salarié, 0,8 % en création d'entreprises. Près de 11 % des chômeurs ont commencé une formation (9,7 %) ou repris des études (1,4 %). 6 % des personnes se trouvent en congé maladie ou maternité, sont parties au service national ou en retraite. Reste le taux - important - de 22,8 % des sorties qui font suite à des radiations. Celles-ci touchent des chômeurs découragés qui ne cherchent plus de travail, mais aussi des demandeurs non indemnisés pour qui l'inscription ne présente pas d'intérêt, mais qui peuvent néanmoins continuer de chercher à s'employer, précise l'Unedic. Plus le niveau d'études antérieur est élevé, plus les sorties en formation sont nombreuses, ajoute l'étude. Et plus le chômeur avait d'expérience professionnelle, plus il a de chances de retourner vers l'emploi. Le type de contrat de travail décroché à la sortie varie beaucoup selon le sexe et l'âge. Les hommes, surtout les plus jeunes, se dirigent nombreux vers l'intérim (29 %, contre 11 %chez les femmes). Par contre les femmes signent majoritairement des contrats à durée déterminée (51 %, contre 33 % chez les hommes), la proportion de contrats à durée indéterminée (38 %) étant à peu près égale pour les deux sexes.

Parmi les personnes sorties de l'assurance chômage (155 000 en novembre 2000), 51 % sont encore inscrites comme demandeur d'emploi. C'est dire qu'elles parviennent en fin de droits (13 %) ou qu'elles exercent une activité réduite qui suspend l'indemnisation (35 %). Parmi les autres, 33 % ont retrouvé un emploi et 4 % ont entrepris une formation. Restent 13 % des anciens allocataires qui sont sans activité ni indemnité. Les retours vers l'emploi sont un peu plus nombreux pour les hommes (37 %) que pour les femmes (29 %). Beaucoup de jeunes adultes exercent des activités réduites, la plupart en contrat à durée déterminée.

Autant d'informations intéressantes pour leur précision, mais qui ne bouleversent pas l'idée que l'on pouvait se faire du sort des demandeurs d'emploi, dans une période que l'on sait marquée par une précarisation croissante et un taux de chômage encore proche des 9 %.

Notes

(1)  Statis n° 161 - Unedic.

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