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Le taux de chômage a repassé le seuil des 9 % fin novembre

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Poursuivant la tendance enregistrée depuis mai, le nombre de demandeurs d'emploi a encore augmenté en novembre, pour le septième mois consécutif. La hausse de 1,5 %en données corrigées des variations saisonnières  (+ 33 000 inscrits en catégorie 1) est même l'une des plus fortes après celle de juillet, selon les dernières statistiques publiées par le ministère de l'Emploi et de la Solidarité (1). Pour le total des deux catégories 1 et 6 (c'est-à-dire en intégrant les demandeurs qui ont eu un « petit boulot » de plus de 78 heures en novembre), l'augmentation est de 1,1 % sur un mois. Pour la première fois depuis longtemps, le chômage croît sur un an, de 1,2 % en données corrigées des variations saisonnières et de 1,5 % en chiffres bruts. Avec 2 399 000 chômeurs au sens du Bureau international du travail, le taux de chômage repasse le seuil des 9 %, contre 8,9 % en octobre.

L'augmentation affecte toutes les classes d'âge, mais touche plus les hommes (+ 1,9 %) que les femmes (+ 1,1 %), confirmant ainsi une tendance durable avec une progression du chômage masculin de 4,7 % sur un an et une diminution du chômage féminin de 2,1 % (l'écart d'origine en défaveur des femmes n'étant cependant pas encore rattrapé).

Avec une croissance de 15,6 % des licenciements pour cause économique, le nombre d'inscriptions nouvelles à l'Agence nationale pour l'emploi augmente au total de 3,3 % en un mois (en données CVS) et de 15,6 % sur un an. Parallèlement, le nombre de sorties diminue de 7,9 % en un mois et de 10,5 % en un an. La durée moyenne des inscriptions continue cependant de baisser, avec 11 jours de moins sur un mois et 52 jours sur un an.

Autre chiffre plus optimiste dans un tableau globalement sombre : la poursuite de la baisse relative du chômage de longue durée, qui diminue encore de 0,4 % sur un mois et de 3,9 % sur un an. Quoique la France résiste pour l'instant mieux que les Etats-Unis ou l'Allemagne à la déprime de la conjoncture, comme on le souligne à Bercy, « les fondamentaux ne sont pas bons », reconnaît le ministère de l'Emploi, qui guette impatiemment la reprise, annoncée pour le début de 2002 par certains économistes, pour la fin de l'année par d'autres.

Notes

(1)  DARES - Premières informations n° 01.2 - Janvier 2002.

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