Cela fait longtemps que le Groupement national des ateliers protégés- Union nationale des entreprises adaptées (GAP-UNETA) réclame une refonte des ateliers protégés. Face à l'inertie du gouvernement pour engager une réforme maintes fois annoncée et repoussée, plusieurs associations haussent le ton. « Nous ne voyons toujours aucun projet concret de réforme. Nous passons notre temps à aller dans des commissions et groupes de travail avec l'impression que rien n'avance. Il serait temps de passer au concret, pour que la concertation promise par Ségolène Royal (1) s'engage enfin et aboutisse rapidement à une expérimentation des nouvelles formules possibles d'atelier protégé », s'irrite Hervé Knecht, président du GAP-UNETA. C'est ainsi que sept associations gestionnaires (2) ont rédigé, le 17 décembre, une déclaration commune à l'intention de Ségolène Royal, rappelant la nécessité de redéfinir les missions et les moyens des ateliers protégés.
Elles rappellent qu'un groupe de travail mis en place par le Comité d'entente a préparé, au printemps, une plate- forme proposant les grandes lignes de l'atelier protégé rénové « qui doit devenir une véritable entreprise adaptée pour répondre pleinement aux enjeux de demain ». Et qu'une réflexion complémentaire est engagée pour que la refonte du cadre juridique tienne compte de la diversité des structures existantes. « La diversification doit tenir compte du type de handicap accueilli, de la taille de la structure, de sa forme juridique, de son fonctionnement économique, de son projet social, ou encore de ses modes de financement », précisent les associations.
(1) Voir ASH n° 2224 du 20-07-01.
(2) APAJH, APF, ANRTP, CNPSA, Unasea, Unapei, GAP-UNETA - C/o GAP-UNETA : 14, rue Delambre - 75682 Paris cedex 14 - Tél. 01 42 18 57 69.