Certes, il faut « une nouvelle ambition pour appliquer pleinement l'ordonnance de 1945 » relative à l'enfance délinquante. Mais celle-ci ne passe pas par « une remise en cause de ses fondements », a réaffirmé Marylise Lebranchu lors d'un colloque sur la délinquance des mineurs le 11 décembre. Pour la ministre de la Justice, il s'agit en revanche d'élargir, entre autres, l'éventail des moyens. Aussi appelle-t-elle au développement des programmes de la protection judiciaire de la jeunesse (PJJ) dits activités de jour et au recours aux « séjours de rupture ». En ce sens, sans donner plus d'informations, elle désire engager une nouvelle étape pour le programme des centres de placements immédiats et des centres éducatifs renforcés (1) et le doublement des places d'hébergement de la PJJ afin de permettre la multiplication des séjours de rupture. Autre souhait :recruter des éducateurs pour renforcer les équipes de l'Education nationale, dans le cadre du programme de développement des internats scolaires (2).
(1) Voir ASH n° 2200 du 2-02-01.
(2) Voir ASH n° 2225 du 24-08-01.