C'est le 15 juin, date de sa prochaine assemblée générale, qu'on devrait être fixé sur le sort de l'Association nationale des assistants de service social (ANAS) (1) en butte à de graves difficultés financières et de positionnement. Celle-ci avait mis en place, en juin dernier, un groupe de travail chargé de réfléchir avec l'aide d'un consultant aux pistes d'évolution de l'association (2). Ses conclusions ont été présentées lors de l'assemblée générale du 8 décembre.
Trois scénarios sont envisagés : replier l'ANAS sur « ses fonctions ordinales » et en faire une sorte de confédération d'associations locales (élargie éventuellement à l'ensemble des professionnels du travail social) avec un siège parisien réduit ; la recentrer pour en faire une association chargée de défendre la déontologie et les valeurs professionnelles du service social ; la transformer en un syndicat professionnel. Mais ce dernier scénario semble d'ores et déjà rejeté par les membres de l'association.
Les adhérents devraient être consultés par écrit sur ces propositions afin qu'une décision puisse être arrêtée en juin 2002. D'ici là, l'association, présidée par Erwan Tanguy depuis la démission de Paola Parravano et qui a dû modifier son bureau (3), poursuit ses activités grâce à un emprunt de trésorerie de 650 000 F.
(1) ANAS : 15, rue de Bruxelles - 75009 Paris - Tél. 01 45 26 33 79.
(2) Voir ASH n° 2222 du 6-07-01.
(3) Elsa Melon, assistante sociale de secteur devient vice-présidente et Joëlle Dumasdelage, assistante sociale SNCF, trésorière.