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De quels moyens sera assorti le plan sur la santé mentale ?

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Nouvelle réaction au plan relatif à la santé mentale récemment présenté par Bernard Kouchner (1)  : celle commune à la Fédération hospitalière de France (FHF) (2), à la Conférence des présidents de commission médicale d'établissements de centres hospitaliers spécialisés et à l'Association des établissements gérant des secteurs de santé mentale (ADESM).

En saluant « l'ambition dont ce programme témoigne », les trois organisations l'estiment « de nature à susciter l'adhésion » d'autant plus qu'il s'inspire « de nombreux exemples issus des pratiques de terrain » et des propositions émanant des professionnels… Mais elles aimeraient avoir des éclaircissements sur les « moyens financiers qui seront associés à chacune des actions énumérées » et sur les échéances.

Les trois organisations souhaitent aussi, devant le nombre croissant des sollicitations adressées aux professionnels et aux établissements, voir « clarifier les attentes dont ils sont l'objet et les missions qui leur sont confiées ». Elles précisent que si les soins sont de leur domaine, ils ne sont pas les « interlocuteurs les plus appropriés et les plus compétents » pour traiter de la politique de santé mentale et de ses objectifs plus globaux d'intégration sociale, « même s'ils sont évidemment appelés à s'y associer ». Au passage, elles s'inquiètent d'ailleurs des moyens financiers dont peuvent disposer les patients et anciens patients pour développer leur autonomie, en évoquant les difficultés de gestion et d'articulation des différents dispositifs d'aide.

Surtout, la FHF, la Conférence et l'ADESM jugent que « le caractère bienvenu - réel et symbolique - du renforcement des droits des patients ne doit pas oblitérer les dures réalités du terrain », qui sont celles d'un « service public de santé mentale parfois en déshérence » et d'un manque de professionnels et de moyens en de nombreux points du territoire. « L'un des premiers droits des patients n'est-il pas de pouvoir accéder à un rendez-vous spécialisé dans des délais raisonnables et adaptés ? », demandent-elles en précisant que les services ministériels ne semblent pas avoir pris « la mesure de la situation et des dispositions d'urgence qu'elle appelle ».

Notes

(1)  Voir ASH n° 2237 du 16-11-01.

(2)  FHF : 33, avenue d'Italie - 75013 Paris - Tél. 01 44 06 84 44.

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