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La veille sociale face à l'urgence

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L'article 157 de la loi contre les exclusions a prévu la mise en place, dans chaque département, « d'un dispositif de veille sociale chargé d'informer et d'orienter les personnes en difficulté, fonctionnant en permanence tous les jours de l'année et pouvant être saisi par toute personne, organisme ou collectivité ». Trois ans plus tard, la Fédération nationale des associations de réinsertion sociale (FNARS) publie un état des lieux du dispositif. L'ouvrage aborde la diversité des services d'urgence (services de secours financiers, d'aide alimentaire, d'hébergement, chantiers et ateliers de mise au travail..., qui tous « ont en commun d'apporter sans délai sinon une solution, du moins une écoute et un dépannage à toute personne qui en exprime le besoin » ), leurs publics, les besoins qu'ils expriment - « des nécessités corporelles à l'exigence de trouver sa place dans l'échange social »...

La présentation des services d'information et d'orientation (accueils de jour, services d'accueil et d'orientation, coordinations d'accueil et d'orientation, 115, équipes mobiles de rue...) n'élude pas, quant à elle, les difficultés de mise en œuvre :le temps nécessaire à la construction d'une vie de réseau ou encore, paradoxe, les cloisonnements qui subsistent malgré la multiplication des instances de coordination (commission d'action sociale d'urgence, commission locale d'insertion, comités départementaux ou locaux du Fonds de solidarité logement, du Fonds d'aide aux jeunes, plans départementaux d'action pour le logement des personnes défavorisées, programmes régionaux et départementaux d'accès à la prévention et aux soins...) dont « la simplification [...]semble nécessaire ». Elle n'oublie pas non plus les débats cristallisés autour de la fonction de veille sociale. Est-elle « une simple coordination opérationnelle » ou « une veille stratégique permettant d'anticiper les évolutions de l'urgence sociale et de prévoir les moyens nécessaires pour y faire face, voire de prévenir ces situations »   ? Et quel sens a l'action sociale d'urgence : « camouflage de la pauvreté » ou « premier pas vers les droits et l'insertion »  ?

C. G. La veille sociale face à l'urgence - FNARS en collaboration avec Claire Beauville- ESF éditeur - 139 F (21,19 € ).

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