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Le Plan se penche sur les emplois- jeunes de la Jeunesse et des Sports

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« Si l'on met à part les postes créés à l'Education nationale, dans la Police nationale et à la Justice qui relèvent de logiques spécifiques, les activités jeunesse et sports occupent une place centrale dans le programme » nouveaux services - emplois-jeunes mis en place fin 1997, constate le rapport de l'instance d'évaluation du Commissariat général du Plan, rendu public le 28 novembre (1). Selon lui, ces activités « représentent plus du quart des créations réalisées dans les collectivités territoriales et plus de la moitié des créations dans les associations ».

« Faute de connaître le nombre total d'emplois qui existaient dans ce champ avant le programme, il n'est pas possible d'en mesurer l'impact », admet l'étude qui relève tout de même plusieurs indices démontrant son importance. Ainsi, près de 60 % des communes urbaines et 10 % des communes rurales ont recruté au moins un jeune pour exercer dans ce domaine, de même que 22 000 associations, soit environ 15 % de l'ensemble des associations ayant recours au salariat, tous secteurs confondus.

Par ailleurs, malgré des difficultés pour délimiter les activités relevant du ministère de la Jeunesse et des Sports, le Plan a réussi à déterminer huit groupes d'emplois d'importance variable, parmi lesquels figurent les emplois d'encadrement d'activités culturelles éducatives (25 %) - animateurs culturels, accompagnateurs éducatifs, médiateurs culturels - et les emplois d'animateurs-éducateurs médiateurs (13,5 %). Ces derniers interviennent principalement en matière de solidarité et d'intégration, plus spécialement auprès des jeunes et des publics difficiles. Il s'agit notamment des assistants socio-judiciaires, des auxiliaires d'intégration scolaire et sociale, des modérateurs urbains, des accompagnateurs de réinsertion, des animateurs médiateurs jeunes ou des animateurs de personnes âgées.

Au moment des enquêtes réalisées par l'instance d'évaluation, le plan gouvernemental de consolidation des emplois- jeunes (2) n'avait pas encore été dévoilé, et les employeurs se situaient « encore souvent dans la même incertitude qu'au départ quant à la pérennisation finale » des activités. Pour autant, ils se déclarent majoritairement satisfaits et souhaitent, pour les trois quart d'entre eux, « garder tous les jeunes ou la plupart à l'issue du programme ». Les jeunes, eux, « croient leur travail utile et sont satisfaits de l'exercer en dépit de rémunérations faibles », c'est-à-dire le plus souvent le SMIC. Ils dénoncent aussi parfois les conditions matérielles, le manque d'encadrement et de formation.

Notes

(1)  Le programme « Nouveaux services - emplois-jeunes » dans le champ jeunesse et sports - Commissariat général du Plan - Rapport de l'instance d'évaluation présidée par Anicet Le Pors - Novembre 2001.

(2)  Voir ASH n° 2229 du 21-09-01.

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