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Le programme territorialisé 2002 de lutte contre le chômage de longue durée et les exclusions

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« Soutenir l'activité dans cette période troublée et en limiter les effets sur les populations les plus fragiles, afin de préserver toutes leurs chances d'intégration professionnelle lorsque l'économie reviendra à son rythme de croissance tendanciel. » C'est l'effort vers lequel doit tendre l'action territorialisée du service public de l'emploi (SPE) en 2002, affirme le ministère dans une volumineuse circulaire adressée aux directions régionales et départementales du travail, de l'emploi et de la formation professionnelle, aux directions régionales et départementales des affaires sanitaires et sociales (DRASS et DDASS) ainsi qu'aux directeurs régionaux de l'ANPE et de l'AFPA.

L'action territorialisée du SPE de prévention et de lutte contre le chômage de longue durée et les exclusions doit « être plus individualisée et plus qualitative, grâce à de nouveaux instruments », souligne tout d'abord la circulaire. Laquelle revient, notamment, sur l'élaboration par l'ANPE d'un projet d'action personnalisé pour 600 000 allocataires du revenu minimum d'insertion (RMI), inscrits comme demandeurs d'emploi (1). Et sur le renforcement du programme TRACE pour les jeunes les plus en difficulté (2).

Le document fixe ensuite cinq objectifs de résultats pour 2002 (sont donnés, pour chaque région, des pré-objectifs indicatifs)  :

 baisser de plus de 15 % le nombre de chômeurs de plus de deux ans d'ancienneté ;

 faire progresser de plus de deux points le taux de sortie du chômage avant un an ;

 réduire d'un point la part des femmes dans le chômage de longue durée ;

 augmenter de 10 % les flux de sorties des demandeurs d'emploi bénéficiaires du RMI ;

 améliorer la satisfaction des offres d'emploi dans les secteurs qui connaissent des difficultés de recrutement.

Les régions peuvent aussi se fixer un objectif quantifié de baisse du nombre de jeunes au chômage de longue durée.

La circulaire insiste ensuite sur les synergies que le service public de l'emploi doit développer avec le dispositif emploi- jeunes, le secteur de l'insertion par l'activité économique et le champ des formations en alternance sous contrat de travail.

Elle appelle, par ailleurs, pour l'insertion et la réinsertion des publics en difficulté, à des partenariats renforcés avec les missions locales, les plans locaux pluriannuels pour l'insertion et l'emploi, les associations et les DDASS. L'implication de ces dernières « revêtira une importance d'autant plus grande en 2002 que le plan de remobilisation du RMI devra conduire, dans tous les départements, à un dialogue renouvelé avec le conseil général ». De même, s'agissant de l'accompagnement des travailleurs handicapés, le ministère demande que la collaboration entre le SPE et l'Agefiph soit poursuivie dans le cadre des accords passés avec l'Etat, l'ANPE et l'AFPA. La construction de parcours de formation pour les demandeurs d'emploi requiert aussi une plus grande coopération du service public de l'emploi avec, notamment, le conseil régional, dont les compétences en la matière devraient être accrues par la future loi de démocratie de proximité (3), et les Assedic.

(Circulaire DGEFP n° 2001/41 du 14 novembre 2001, à paraître au B.O.M.E. S.)
Notes

(1)  Voir ASH n° 2225 du 24-08-01.

(2)  Le second programme de lutte contre les exclusions a prévu l'élargissement du dispositif TRACE et le versement à ses bénéficiaires d'une bourse d'accès à l'emploi - Voir ASH n° 2225 du 24-08-01.

(3)  Voir ASH n° 2216 du 25-05-01.

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