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La mise en œuvre de la technique des implants cochléaires

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La direction de l'hospitalisation et de l'organisation des soins fixe la liste des établissements auxquels un soutien financier exceptionnel est accordé pour conforter leur technique des implants cochléaires. Pour mémoire, ces derniers ont été sélectionnés au titre du soutien à certains soins coûteux rares, décidé dans le cadre de la campagne budgétaire 2001 pour les établissements financés par dotation globale (1). Cette technique d'implantation permet de pallier la perte auditive chez certains patients (adultes ou enfants) sourds.

En préalable, la circulaire rappelle que « tous les patients sourds ne relèvent pas » de ce dispositif. Lequel n'est justifié « qu'au regard de l'absence d'efficacité des aides auditives conventionnelles, des résultats positifs d'examens complémentaires audiologiques, radiologiques, psychologiques, et d'une véritable motivation des patients ». Pour l'enfant, le consentement éclairé des parents est également nécessaire.

La circulaire précise, par ailleurs, la composition de l'équipe assurant la prise en charge de ces patients sourds. Pour les adultes, elle doit notamment comprendre un psychiatre et un psychologue. Lorsqu'il s'agit d'enfants sourds, elle doit comporter en particulier un pédopsychiatre et un psychologue. Et devra notamment assurer l'implantation cochléaire en tant que tel et le lien avec les familles et les professionnels impliqués localement dans le suivi de l'enfant (orthophonistes, éducateurs, aides à l'école).

En raison de « l'importance de la prise en charge par des équipes structurées », un nombre limité d'équipes doit être soutenu sur le territoire, indique la direction. L'effort financier qui leur est consenti ne doit pas avoir pour effet de se substituer à celui déjà entrepris par ces derniers mais doit le compléter, signale l'administration. Elle rappelle, en outre, que si les crédits accordés sont reconductibles, « une évaluation des implants posés sera mise en œuvre dès 2002 ». Et toute dérive conduira à une reprise des crédits attribués.

(Circulaire DHOS/OPRC n° 2001-511 du 25 octobre 2001, à paraître au B.O.M.E. S.)
Notes

(1)  Voir ASH n° 2198 du 19-01-01.

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