Même si la France n'a pas à rougir de l'état global de son système éducatif, « il n'en reste pas moins qu'au regard des exigences de la Convention internationale des droits de l'Enfant, des progrès décisifs restent à accomplir », avertit la section française de Défense des enfants International (1) à l'issue de sa journée d'étude du 17 novembre. Celle-ci rappelle que trop de personnes handicapées, de mineurs isolés étrangers et de mineurs incarcérés ne sont pas scolarisés et que l'échec scolaire et l'illettrisme touchent encore de nombreux jeunes. Elle réclame donc une mobilisation de moyens financiers et pédagogiques pour rendre accessible à tous le service public d'éducation. De même, « les circulaires, aussi excellentes soient-elles, ne suffisent pas » dans la lutte contre la violence, explique l'association qui insiste sur l'importance de mieux former les éducateurs et de valoriser le rôle des parents.
(1) Défense des enfants International-France : 30, rue Coquillière - 75001 Paris.