Les bénéficiaires d'une pension de veuf ou de veuve sont susceptibles d'obtenir une pension plus élevée au titre de la réversion, signale la caisse nationale de l'assurance vieillesse. En effet, depuis le 1er janvier 1999, le montant minimum de la pension de réversion (actuellement fixé à 1 521,08 F par mois) est supérieur au montant minimum de la pension de veuf ou de veuve (1 501,75 F par mois).
Sont en pratique concernés, les veufs ou les veuves d'un défunt qui justifiait d'une durée d'assurance au régime général d'au moins 60 trimestres. Les intéressés sont, en conséquence, invités à faire valoir leur droit à pension de réversion auprès de leur caisse de retraite (les nouvelles conditions d'examen sont d'application immédiate). En tout état de cause, compte tenu du fait que la pension de réversion ne se cumule pas avec la pension de veuf, sera servi le montant de prestation le plus élevé.
Dans le cas particulier du régime local d'Alsace-Lorraine, le droit à pension de réversion des veufs ou veuves (au titre de l'assurance des ouvriers ou des employés) dépend de la nature de la pension à laquelle ouvrait droit le défunt. Si ce dernier ouvrait droit à une pension d'assurance vieillesse , le veuf (ou la veuve) a droit au montant minimum « des pensions de réversion ». Si le défunt ouvrait droit à une pension d'invalidité, le veuf (ou la veuve) pourra obtenir le montant minimum « des pensions de réversion » seulement si le décédé justifiait de la période de stage exigée (1 200 semaines pour l'assurance des ouvriers, 120 mois pour l'assurance des employés) et du maintien de ses droits. A défaut, le veuf (ou la veuve) ne peut obtenir que le montant minimum de l'allocation aux vieux travailleurs salariés (AVTS), actuellement fixée à 1 501,75 F par mois.