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La CFDT revendique l'augmentation et la négociation des salaires

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La Fédération CFDT Santé-sociaux appelait ses syndicats de l'ensemble du secteur privé à une semaine d'action du 22 au 26 octobre, avec un temps fort les 25 et 26, marqué notamment par des rassemblements devant les préfectures ou les chambres patronales. A l'ordre du jour : la sortie de la période de modération salariale et la relance des négociations. « Au moment où nous avons discuté les accords de réduction du temps de travail [RTT] , explique la fédération, le contexte économique n'était pas le même. Depuis, la croissance et l'inflation ont changé. De plus, la fonction publique hospitalière va bénéficier de la RTT dès 2002 sans modération salariale. Il est donc temps de revoir les salaires du privé. »   Pour le secteur social, la fédération demande un rattrapage de 0,5 % au titre de l'année 2000 et 1,2 % pour 2001, soit 1,7 % au 1er janvier 2001.

Dans le même temps, la CFDT s'inquiète de la pérennisation des emplois créés. « Personne n'y fait allusion, alors même que les employeurs continuent de cumuler, pour la plupart, les aides Aubry I et II et les percevront encore pendant deux ou trois ans. Il est temps de commencer à anticiper, insiste la secrétaire générale, Yolande Briand, pour sortir de la période avec des créations d'emplois effectivement financées ».

Enfin, la CFDT met en cause le délai systématique de six mois pris par le gouvernement pour agréer, ou non, un avenant qui transpose dans le secteur associatif ce qu'il accorde dans la fonction publique hospitalière. « L'Etat est légitime pour fixer le cadre financier des négociations, mais il appartient aux partenaires sociaux, et à eux seuls, de trouver les compromis en matière de politique salariale et catégorielle », affirme l'organisation. Dans cette logique, elle propose, « pour que la politique contractuelle ait un sens dans le secteur », une rencontre annuelle tripartite entre les ministères compétents, les chambres patronales et les organisations syndicales de salariés afin de clarifier les règles du jeu et de définir les masses financières, dont l'utilisation sera ensuite négociée entre les partenaires sociaux. C'est en tout cas la proposition qu'elle devait faire au ministère, où elle était reçue le 24 octobre.

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