Le ministère délégué à la santé définit, en concertation avec les associations, une stratégie de prévention de l'infection VIH/sida pour 2001-2004. Celle-ci « reconnaît de façon explicite des situations à risques et des groupes à risques et s'adresse à ceux-ci de façon prioritaire [...] tout en maintenant à l'intention de la population générale un dispositif préventif comportant l'accès au préservatif et au dépistage », précise la circulaire.
Le plan national de lutte contre l'infection VIH vise, en premier lieu, à instaurer une démarche de programmations spécifiques, sur des priorités identifiées (homosexuels masculins, migrants, usagers de drogue, détenus) dans les régions les plus touchées selon les données épidémiologiques. Il prévoit également un bilan du dispositif de prévention. Lequel fera en particulier le point sur sa pertinence, sur les difficultés éventuelles d'accès aux traitements, sur la question de la non-discrimination des personnes séropositives dans la vie quotidienne et en milieu de travail et du soutien de celles-ci dans leur vie sociale et affective.
Chaque région est invitée à analyser les actions financées au titre de la prévention VIH/sida. A cet effet, les directions régionales des affaires sanitaires et sociales doivent désigner un référent qui définira, avec les directions départementales, comment établir le bilan des actions menées dans le cadre des programmes spécifiques mais également pour la population générale. Seront prises en compte les actions de prévention et d'accompagnement des patients, en particulier dans le domaine social (hébergement, insertion, aide à domicile).