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Les emplois-jeunes dans le secteur sanitaire, social et médico-social public

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Après trois ans de mise en œuvre du programme « nouveaux services-nouveaux emplois » dans le secteur sanitaire, social et médico-social public, une circulaire de la direction de l'hospitalisation et de l'organisation des soins (DHOS) dresse un bilan - pour le seul secteur sanitaire - et donne des orientations.

Au 30 juin 2001, 5 800 jeunes étaient présents dans les hôpitaux. Pour exercer, pour la majorité d'entre eux, des activités à « dominante humaniste » (amélioration de la qualité de vie des patients en privilégiant leur accueil à l'entrée dans l'établissement, un accompagnement et une animation durant le séjour, un soutien lors de leur sortie de l'hôpital). La DHOS admet qu'au regard des métiers existant déjà dans l'hôpital, « ces activités ne sont pas véritablement nouvelles mais elles ne se manifestaient antérieurement que de façon parcellaire et sporadique. Le dispositif emploi-jeunes a eu pour mérite de concentrer et d'élargir des tâches jusque-là émiettées ». Elle relève également que les jeunes, recrutés par l'intermédiaire de l'ANPE, ont une qualification de niveau V (BEP, CAP).

Les exigences en termes de qualification ont été beaucoup plus importantes (au minimum, bac + 2) pour ceux embauchés pour les activités à « dominante technique », pratiquées dans des secteurs stratégiques (nouvelles technologies de l'information, communication, sécurité sanitaire...).

S'agissant de la professionnalisation des jeunes, l'étude montre que si les formations d'adaptation à l'emploi se sont effectuées principalement sur le terrain, « les formations en cours d'emploi s'avèrent peu nombreuses et se heurtent à un obstacle de financement, tenant notamment aux particularités attachées au contrat des jeunes, relevant du droit du travail dans un environnement de droit public ».

Au chapitre des orientations « destinées à favoriser la poursuite du programme » emploi-jeunes dans le secteur sanitaire, social et médico-social public, la circulaire insiste tout d'abord sur la mobilisation du Fonds social européen, qui intervient en complément de financeurs publics français. Elle rappelle que les types d'actions envisagées au bénéfice des jeunes (bilan professionnel, validation des acquis professionnels, formation) sont recensés dans l'accord-cadre signé récemment entre le ministère de l'Emploi et de la Solidarité et l'Association nationale pour la formation des personnels hospitaliers (ANFH) (1).

La DHOS liste ensuite les dispositions qui, « à des degrés divers et selon des modalités appelées à être définies », s'inscrivent dans la perspective de favoriser la professionnalisation puis la pérennisation des emplois-jeunes. Comme la création, par la loi de financement de la sécurité sociale pour 2001, du Fonds pour la modernisation sociale des établissements de santé (2) ou encore l'article 19 de la loi du 3 janvier 2001 sur la modernisation du recrutement dans la fonction publique, relatif au développement des concours de troisième voie et à la reconnaissance de l'expérience professionnelle pour l'admission à concourir en externe (3).

(Circulaire DHOS/P 2 n° 2001-354 du 18 juillet 2001, à paraître au B.O.M.E. S.)
Notes

(1)  Voir ASH n° 2221 du 29-06-01.

(2)  Voir ASH n° 2196 du 5-01-01.

(3)  Voir ASH n° 2203 du 23-02-01.

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