L'Union confédérale des retraités CFDT (UCR-CFDT) (1) lance une campagne pour obtenir une revalorisation substantielle du minimum contri- butif.
A ne pas confondre avec le minimum vieillesse, le minimum contributif correspond à la pension garantie aux salariés du secteur privé ayant cotisé 150 trimestres au régime général. Lors de son institution en 1983, son pouvoir d'achat était égal (régimes de base et complémentaire) à 95 % du SMIC net et à 85 % du SMIC brut. Or, depuis, ce minimum n'a été revalorisé qu'en suivant l'indice des prix, alors que le SMIC a bénéficié de « coups de pouce » successifs augmentant son pouvoir d'achat de 17 %.
A la vieille du débat sur la loi de financement de la sécurité sociale, la CFDT demande donc « une revalorisation immédiate et significative du minimum contributif et son indexation sur le SMIC ». Soit 61 € (400,13 F) de plus par mois au 1er janvier 2002 pour une carrière complète. « Les salariés qui ont cotisé toute leur vie professionnelle pour financer les pensions de leurs aînés doivent bénéficier d'un droit à pension bien supérieur à ceux qui n'ont pas ou peu cotisé », estime l'UCR-CFDT.
(1) UCR-CFDT : 47, av. Simon-Bolivar - 75950 Paris cedex 19 - Tél. 01 44 52 12 90.