Le ministre de l'Equipement, des Transports et du Logement, Jean-Claude Gayssot, s'attaque, dans une circulaire, à la « fracture territoriale » et mise sur le rôle que les transports publics peuvent jouer en vue de restaurer des liens entre banlieues et centres-ville. Un texte dans l'esprit de la loi de solidarité et de renouvellement urbains (1) qui, dans son volet consacré aux transports, cherche à renforcer la cohérence entre politiques urbaines et politiques locales de déplacements. Ainsi, afin de désenclaver certaines zones d'habitat (quartiers défavorisés, zones de la grande périphérie des villes), mal desservies en transports, les aides de l'Etat en la matière seront mobilisées prioritairement pour les projets de transports collectifs s'inscrivant dans les dispositifs contractuels de la politique de la ville, et en particulier dans le cadre d'un grand projet de ville.
Autre condition à remplir pour tout projet d'infrastructure nouvelle (tramway, bus, métro...) présenté en vue d'obtenir une subvention : être accessible à tous, y compris aux personnes à mobilité réduite, que les difficultés éprouvées soient d'ordre moteur, sensoriel ou mental.
(1) Voir ASH n° 2194 du 22-12-00.