L'UFCV s'élève contre le « scandale de la SNCF »

Une « logique intolérable ». C'est ce que dénonce l'Union française des centres de vacances  (UFCV)   (1), dont les adhérents ont été confrontés, ces dernières semaines, à des annulations, par la SNCF, de réservations TGV prises de longue date. Avec pour conséquence des départs « dans des conditions pour le moins fantaisistes, à des horaires tardifs, à bord de trains supplémentaires, insuffisants en nombre, en groupes éclatés dans plusieurs voitures... ». Cette situation, selon l'UFCV, est l'aboutissement d'une dégradation, en cours depuis plusieurs années, des relations entre les organisateurs de centres de vacances et la SNCF, « soucieuse de rentabilité et d'équilibre financier au détriment de ses missions de service public ». « Au moment des grands départs en vacances, époque où de toute façon les trains seront remplis, que pèsent les groupes d'enfants et d'adolescents, bénéficiant en théorie de réductions tarifaires, face à des clients payant plein tarif ? », interroge l'association, qui estime urgent que la société nationale « s'engage pour l'avenir sur la qualité et le coût de ses prestations en direction des groupes de mineurs. »