Le Groupement national des ateliers protégés-Union nationale des entreprises adaptées (GAP-UNETA) (1) a réaffirmé sa vive inquiétude pour l'avenir des entreprises adaptées, qui connaissent de graves difficultés, du fait des incohérences de la réglementation à laquelle elles sont soumises. Lors de son congrès national, du 20 au 22 juin à Strasbourg, il a dénoncé « l'absence de volonté du gouvernement pour engager une indispensable réforme maintes fois annoncée et repoussée ». L'organisation réclame en effet de longue date (2) une redéfinition complète des missions et des moyens des entreprises de travail adapté, jugeant « obsolète » la législation sur laquelle elles reposent. Durant le congrès, a estimé Hervé Knecht, président du groupement, Ségolène Royal « s'est contentée de faire lire une déclaration de pure forme, sans aucune réelle volonté d'engager cette indispensable réforme ». La ministre s'est bornée, en effet, à promettre de « pousser plus avant la réflexion sur l'évolution » du secteur alors que le GAP-UNETA réclame des « solutions rapides » pour assurer l'avenir des 18 000 handicapés qui travaillent en ateliers protégés.
(1) GAP-UNETA : 14, rue Delambre - 75682 Paris cedex 14 - Tél. 01 42 18 57 69.
(2) Voir ASH n° 2198 du 19-01-01.