A l'occasion de la journée de travail organisée le 20 juin par le Comité national de lutte contre la violence à l'école, le ministre de l'Education nationale, Jack Lang, a annoncé un ensemble de mesures destinées à améliorer la lutte contre les violences scolaires.
Ainsi, pour « mieux connaître les manifestations de ces violences et leur évolution », un nouveau logiciel de recensement des incidents sera utilisé dès la rentrée prochaine. Un vade-mecum sera, par ailleurs, diffusé à tous les chefs d'établissements pour les aider à « mieux réagir face aux situations de crise » (suites à donner, aides aux victimes, etc.). Le ministre insiste également sur la nécessité d'une détection plus précoce des difficultés sociales rencontrées par des enfants et leurs familles. Pour « mieux prévenir la violence » sera donc expérimentée, à partir de la rentrée 2002, la mise en place de postes d'assistants de service social de l'Education nationale auprès des inspecteurs chargés de circonscriptions primaires, en commençant par les zones concernées par le plan violence.
Autre souhait émis par Jack Lang : mieux impliquer à la fois les élèves - en soutenant notamment toutes les initiatives visant à rendre les élèves acteurs dans la prévention - et les parents - en leur redonnant par exemple, par une meilleure information, la place qui leur revient dans le fonctionnement des établissements. Et pour aider les personnels à mieux connaître les adolescents, une brochure destinée à les informer des derniers acquis de la recherche en ce domaine, leur sera diffusée dans le courant du premier trimestre de l'année scolaire prochaine (1). A signaler, enfin, un effort significatif attendu dans le budget 2002 pour créer des postes de surveillants, de conseillers principaux d'éducation, de personnels de santé et de service social.
(1) Brochure réalisée par Marie Choquet, présidente du Comité de l'enfance et de l'adolescence.