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Un arrêt du Conseil d'Etat en faveur des victimes de l'amiante

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A la suite d'un recours pour excès de pouvoir exercé notamment par la Fédération nationale des accidentés du travail et des handicapés (FNATH), le Conseil d'Etat a annulé des dispositions prévues par le décret du 14 avril 2000 modifiant le tableau n° 30 relatif aux maladies professionnelles liées à l'amiante (1) et plus particulièrement aux épaississements de la plèvre.

En effet, selon les dispositions annulées, « l'épaississement de la plèvre viscérale » était reconnu comme maladie professionnelle à la condition « d'absence d'antécédents de pleurésie de cause non asbestosiques », c'est-à-dire de cause non liée à l'amiante. Ce qui revenait à écarter des salariés exposés à l'amiante et souffrant d'une pleurésie, par exemple depuis l'enfance. Le Conseil d'Etat a jugé que le principe légal de « présomption d'imputabilité », qui permet de présumer d'origine professionnelle une maladie désignée dans un tableau de maladies professionnelles et contractée dans les conditions mentionnées à ce tableau (délai de prise en charge, durée d'exposition ou liste limitative des travaux), était méconnu.

La FNATH se félicite, dans un communiqué du 12 juin, de cette annulation qui « profitera à toutes les personnes potentiellement concernées ». Au ministère de l'Emploi et de la Solidarité, on indique que la question est désormais entre les mains des experts.

(Conseil d'Etat, 16 mai 2001, Fédération nationale des accidentés du travail et des handicapés et autres, n° 222313, 222505, 222506)
Notes

(1)  Voir ASH n° 2164 du 28-04-00.

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