La question de la qualité est « devenue une ambition partagée des principaux acteurs français » de l'aide à domicile aux personnes âgées, indique d'ailleurs la direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) qui a étudié l'offre de services de l'ensemble des opérateurs (PME et associations) (1).
Selon l'administration, les ménages âgés ne doivent plus être assimilés à de simples usagers, même s'ils bénéficient de services financés par des aides publiques directes. Mais considérés comme de véritables « clients-consommateurs », ce qui induit une recherche accrue de la qualité. Dans cet objectif, un effort particulier a d'ores et déjà été mené en matière de formation des intervenants (définition d'une gamme de diplômes, développement de la formation continue et de la validation des acquis professionnels) et de certification des opérateurs (mise en place de l'agrément administratif et d'une certification de service avec un cahier des charges et une norme
homologuée). Démarches dont « on peut espérer [...] une meilleure visibilité de l'offre - encore trop confidentielle aujourd'hui - et un service véritablement orienté vers la satisfaction des clients », souligne la direction générale.
En outre, la demande des particuliers évoluant « vers des services à plus fort contenu », la réponse aux besoins « ne peut plus être conçue comme un nombre d'heures à effectuer, mais comme un service à rendre », note l'étude. Et, « pour satisfaire l'exigence de qualité », il faut donc un service personnalisé et enrichi, qui permette, par exemple, de coordonner des intervenants multiples auprès d'une même personne. L'intégration des nouvelles technologies (télé-assistance, télégestion, carte à puces...) devant seconder en cela les services d'aide à domicile.
(1) Revue de la concurrence et de la consommation n° 120 - Mars-Avril 2001 - La Documentation française : 31, quai Voltaire - 75340 Paris cedex 07 - Tél. 01 40 15 70 00 - 82,65 F (12,60 €).