Recevoir la newsletter

De nouvelles statistiques sur la présence étrangère en France

Article réservé aux abonnés

Alors que le Haut Conseil à l'intégration (HCI) avait rendu à Lionel Jospin, en janvier 2001, son analyse des flux migratoires et d'acquisitions de nationalité française en 1999 (1), à son tour, la direction de la population et des migrations  (DPM) s'est penchée sur la question de la présence étrangère en France, dans un rapport qui vient d'être publié (2). Les statistiques qu'elle livre vont, du reste, dans le même sens que les conclusions du HCI, tant sur les acquisitions de la nationalité française que sur l'immigration à caractère temporaire ou permanent.

La DPM s'est fondée, par ailleurs, sur une enquête réalisée en mars 2000 pour faire le point sur la part des actifs dans la population étrangère en France. Leur nombre est compris entre 1,58 et 1,6 million. Parmi eux, ils sont 1,25 million à occuper un emploi et 330 000 à en rechercher un. « Ce qui porte à près de 21 % leur taux de chômage, au lieu de 10 % » pour l'ensemble des actifs, indique le rapport. L'écart se creuse encore en cas de calcul séparé du taux propre aux ressortissants de l'Union européenne (9,5 %) et celui spécifique aux étrangers des pays tiers (27,7 %). Un taux de chômage élevé, donc, mais « la décrue timidement engagée [...] les années précédentes », pour ce qui concerne les étrangers, « s'amplifie » remarque le directeur de la DPM, Jean Gaeremynck.

Quant à la population scolaire, le document souligne qu'en septembre 1999, moins de 650 000 jeunes étrangers (contre 1,1 million au début des années 90) étaient scolarisés dans les établissements publics et privés des premier et second degrés de France métropolitaine, dont 135 000 environ dans les classes maternelles, 240 000 du CP au CM2 et 275 000 dans le secondaire. Des chiffres qui illustrent un « fléchissement » continu depuis 1995.

La direction de la population et des migrations s'est enfin intéressée aux caractéristiques démographiques de la population étrangère, utilisant cette fois-ci les données de l'état civil pour 1998. Elle note que la place occupée par les étrangers dans la natalité et la nuptialité « offre un trait commun, celui du développement de la mixité ». Ainsi, les naissances survenues dans les couples mixtes ont augmenté (plus de 32 000). Une progression visible également pour les mariages entre Français et étrangers (avec près de 27 000 unions célébrées).

Notes

(1)  Voir ASH n° 2199 du 26-01-01.

(2)  Immigration et présence étrangère en France en 1999 : premier enseignement du recensement - Direction de la population et des migrations - La Documentation française : 29/31, quai Voltaire - 75344 Paris cedex 07 - Tél. 01 40 15 70 00 - 12 € (78,71 F).

LE SOCIAL EN TEXTES

S'abonner
Div qui contient le message d'alerte
Se connecter

Identifiez-vous

Champ obligatoire Mot de passe obligatoire
Mot de passe oublié

Vous êtes abonné, mais vous n'avez pas vos identifiants pour le site ?

Contactez le service client 01.40.05.23.15

par mail

Recruteurs

Rendez-vous sur votre espace recruteur.

Espace recruteur