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Elisabeth Guigou interpellée sur la formation

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C'est finalement le 22 mai, et non le 15 comme prévu initialement (1), que devrait avoir lieu la rencontre des étudiants et professionnels au cabinet d'Elisabeth Guigou. C'est ce qu'indique le Mouvement national des étudiants travailleurs sociaux (2) qui organisait du 7 au 12 mai une semaine d'action pour défendre à nouveau ses revendications.

Lettre ouverte à la ministre

La mobilisation avait été précédée d'une lettre ouverte à Elisabeth Guigou en date du 5 mai. Les « étudiants, centres de formation et professionnels en travail social, réunis en mouvement unitaire »   (3) y reviennent, une nouvelle fois, sur la précarité financière des étudiants et des formations au travail social, l'offre insuffisante de diplômés face à une demande sociale en augmentation. Et ils réclament notamment «  des décisions politiques d'envergure pour endiguer la dégradation des professions du social ». Surtout, les signataires demandent «  la constitution d'une commission interministérielle pour les professions du social afin d'obtenir des réponses concrètes et rapides  ».

Promesses à l'Aforts

De son côté, l'Association française des organismes de formation et de recherche en travail social (Aforts)   (4), qui affirme soutenir le mouvement des étudiants « sans s'y impliquer », était reçue, le 4 mai, au cabinet d'Elisabeth Guigou. Face à ses inquiétudes sur le manque de pilotage du dispositif de formation, les conseillers de la ministre lui ont assuré que l'Etat ne se désengagera pas de son rôle en la matière et en gardera l'entière maîtrise. Le deuxième programme de lutte contre les exclusions devrait ainsi s'accompagner d'un volet spécifique concernant les moyens attribués à la formation. Quant au décret très attendu sur les nouvelles règles de financement des centres de formation, il est promis, sans plus de précision, pour le second semestre de cette année.

Par ailleurs, le ministère, qui reconnaît la très forte incidence de l'avenant cadres sur les centres de formation en raison de l'importante proportion de cadres (5), a indiqué sa volonté d'obtenir qu'elle soit prise en considération dans le budget de 2002. Et, pour 2001, il essaiera d'en tenir compte en fin d'année dans le cadre de la gestion de ses crédits. Enfin, « c'est surtout la question des stages pour les étudiants qui préoccupe les conseillers de la ministre », indique l'Aforts. Outre la promesse d'installer un groupe de travail national sur cette question, le cabinet souhaiterait la mise en place de deux expérimentations sur la validation des acquis de l'expérience concernant les formations d'éducateur spécialisé et d'aide à domicile.

Notes

(1)  Voir ASH n° 2213 du 4-05-01.

(2)  Permanences de 18 heures à 20 heures : le mardi au 01 44 84 50 88 et le jeudi au 06 17 41 51 87.

(3)  Outre le mouvement des étudiants, l'ANAS, la Fédération nationale des éducateurs de jeunes enfants, la CFPS, Education et société, l'Aforts, le groupement national des IRTS, la CGT (UGICT, UFAS, fédération des services publics, UFMICT, UFICT, organismes sociaux, FERC, UGFF), SUD (Santé-sociaux, collectivités territoriales), le SNUAS-FP/FSU, la CFDT Interco 93 et Interco 94.

(4)  Aforts : 1, cité Bergère - 75009 Paris - Tél. 01 53 34 14 74.

(5)  Ce qu'indique la direction générale de l'action sociale dans sa lettre du 5 avril, voir ce numéro.

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