Réunis dans le cadre des rencontres nationales du mouvement associatif, les 4 et 5 mai, les associations, sous l'égide de la Conférence permanente des coordinations associatives (CPCA) (1), ont adopté un « manifeste de la vie associative ». Celui-ci dénonce « le décalage entre le rôle des associations et leur place dans les institutions consultatives de notre pays », et revendique « une place centrale [...] en tant qu'acteur autonome de notre société contemporaine et future ». Dans ce texte, elles s'engagent à « respecter les règles de fonctionnement démocratique », notamment par la « transparence financière » et le « contrôle de la gestion et de l'emploi des ressources ». Elles se proposent également de « participer de façon constructive aux actions de consultation mises en place par les pouvoirs publics en se positionnant comme force de proposition ».
Ce document préfigure un « Pacte d'engagements réciproques » qui devrait être signé par le Premier ministre et le président de la CPCA, Hubert Prévot, le 1er juillet, date anniversaire de la loi sur la liberté d'association (2). Selon la CPCA, il « poserait les bases de rapports clarifiés, d'engagements réciproques et constituerait un acte politique majeur qui justifierait à lui seul l'existence de l'année 2001, année du centenaire de la loi de 1901 ».
(1) CPCA : 14, passage Dubail - 75010 Paris - Tél. 01 40 36 80 10.
(2) Voir ASH n° 2191 du 1-12-00 et n° 2210 du 13-04-01.