« Au nom du droit de l'enfant à connaître ses deux parents, les centres maternels ne doivent plus ignorer les pères », soutient Jean-Georges Kergosien, chef de service du centre Rose des vents (1). A l'origine de ce mini-plaidoyer, la constatation d'une inadéquation entre le cadre juridique des centres maternels et la réalité : « Légalement, notre structure ne doit accueillir que les femmes enceintes et les mères d'enfant de moins de 3 ans quand elles sont isolées, observe le chef de service. Or depuis plusieurs années, nous remarquons qu'elles sont de moins en moins dans ce cas. » En effet, une enquête, réalisée au sein du centre Rose des vents, montre qu'en 1995, 11 % des résidentes pouvaient être dites isolées (contre 85,70 % en 1983). Aujourd'hui, cette tendance se confirme. Pour répondre à cette situation, le centre a donc décidé de s'ouvrir au
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques
S'abonnerDéjà Abonné ?