« L'Etat ne doit pas faire la guerre aux parents défaillants mais, à l'inverse, inscrire son action dans une responsabilité à restaurer », affirme le magistrat Denis Salas (1). Reste à savoir quelle place le dispositif de protection de l'enfance accorde, effectivement, aux parents. « Sous prétexte de les responsabiliser, n'avons-nous pas tendance à les encadrer, leur donnant ainsi le sentiment qu'ils sont incapables d'assumer leurs responsabilités ? », s'interrogeait Roger Bello, vice- président de l'Union régionale interfédérale des œuvres et organismes privés sanitaires et sociaux (Uriopss) Ile-de- France, lors d'une journée d'étude organisée à Paris (2).
« Seul un regard qualifiant sur leurs capacités à être de bons parents, serait susceptible d'aider les
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques
S'abonnerDéjà Abonné ?