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Gros plan sur les emplois-jeunes de la fonction publique territoriale

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Entre le lancement du dispositif « emplois-jeunes » fin 1997 et le 30 septembre 2000, 61 561 contrats d'embauches ont été signés dans les collectivités et établissements territoriaux. C'est le constat de l'observatoire du Centre national de la fonction publique territoriale (CNFPT) qui dresse le premier portrait des emplois-jeunes employés dans la fonction publique territoriale (FPT) (1). Toutefois, seuls 49 942 d'entre eux étaient encore en service au 30 septembre 2000, le nombre de ruptures de contrats recensées s'élevant, pour la période considérée, à 11 619.

Les communes représentent près des trois quarts des employeurs (35 262), celles de moins de 5 000 habitants en occupant près du tiers (11 089). Les six principaux secteurs d'activité sont l'environnement (25 %), la solidarité (14,7 %), les «  îlots de vie  » (11 %), la culture (10,1 %), la sécurité (7,8 %) et l'éducation (7,4 %). Dans le secteur solidarité (famille, santé, solidarité), où les femmes sont surreprésentées, les postes d' « assistant aux personnes âgées », d' « assistant aux autres catégories de personnes », d' « animateur ou éducateur  » , de «  médiateur local ou familial  » et d' « animateur socio-culturel » regroupent plus d'un emploi-jeunes sur deux. Même proportion dans le secteur « îlots de vie » (logement, vie de quartier) avec les postes de « médiateur local ou familial », d' « animateur ou éducateur », d' « aide à la gestion locative  », d' « assistant aux autres catégories de personnes » et d' « agent de sécurité ».

65 % des contrats ont été signés par des jeunes ayant un niveau de formation initiale au moins égal au baccalauréat, 16 % d'entre eux ayant même poursuivi leurs études plus de deux ans après l'obtention de ce diplôme. A la conclusion du contrat, 66 % des intéressés étaient demandeurs d'emploi, parmi eux, seulement 25 % percevaient une allocation de chômage et 8 % le revenu minimum d'insertion. Quant à ceux qui étaient déjà salariés, 19 % étaient sous contrats emploi-solidarité, 9 % sous contrats emploi consolidé, 13 % sous contrats emploi-ville et 13 % sous contrats en alternance.

Côté rémunération, seuls 18 % des emplois-jeunes perçoivent un salaire mensuel brut supérieur à 7 200 F, la majorité d'entre eux (53 %) se situant dans une fourchette comprise entre 7 000 et 7 200 F et les 29 % restants, en dessous de 7 000 F. Le tout pour une durée hebdomadaire fixée à 39 heures dans 56 % des cas, 35 heures pour 19 % des jeunes et entre 36 et 38 heures pour les autres.

Alors qu'un comité interministériel sur l'avenir des emplois-jeunes doit se tenir début mai, l'observatoire rappelle que c'est en 2003 et 2004 que la plupart des contrats emploi-jeunes arriveront à échéance.

Notes

(1)  Cette étude résulte d'une exploitation statistique du fichier administratif de gestion des conventions emplois-jeunes du Centre national pour l'aménagement des structures et des exploitations agricoles (Cnasea), transmis à l'observatoire par la direction de l'animation de la recherche et des études statistiques (DARES).

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