L'Association nationale des cadres communaux de l'action sociale (Anccas) (1) a réitéré, à l'occasion de son conseil d'administration du 12 avril, son message d'alerte au sujet des difficultés de recrutement particulières aux établissements sociaux et médico-sociaux de la fonction publique. Le groupe de travail sur la mise en place des 35 heures dans ce secteur - auquel l'association participe (2) - avait déjà interpellé les pouvoirs publics sur ce sujet en janvier. L'Anccas évoque à présent une enquête réalisée auprès de ses adhérents, confirmant une situation « préoccupante, voire critique » pour le fonctionnement des services faisant notamment appel aux assistants socio-éducatifs et aux agents sociaux qualifiés. Au passage aux 35 heures, s'ajoutent, pour expliquer la pénurie de personnel, des « effectifs de promotions insuffisants », des départs à la retraite, ainsi que le mode de recrutement de la fonction publique territoriale et son « manque d'attractivité ». L'Anccas souligne, sur ce dernier point, « l'impérieuse nécessité d'une mise en phase des carrières de la filière médico-sociale de la fonction publique territoriale faute de quoi va s'accroître de façon importante le déficit de recrutement [...] qui, vraisemblablement, ne manquera pas de se doubler d'une hémorragie des personnels venus dans le cadre de détachements ».
(1) Anccas : CCAS - 32, boulevard Chasles - BP 25 - 28001 Chartres cedex - Tél. 02 37 20 25 02.
(2) Voir ASH n° 2199 du 26-01-01.