Difficultés de financement de la réduction du temps de travail, blocage des salaires, paiement des heures de nuit, passage aux 35 heures des salariés à temps partiel, réglementation des transferts et des repos, exécution complexe de l'avenant 265 sur la revalorisation du régime des cadres : le Groupement national des directeurs généraux d'associations du secteur éducatif, social et médico-social (GNDA) (1), à l'instar du Syndicat national des associations pour la sauvegarde de l'enfant à l'adulte (2), dénonce une longue liste de problèmes dans la mise en place des lois Aubry.
Mais surtout, « il existe un hiatus entre des initiatives nationales qui sont construites et la valorisation des enveloppes fermées ; cela risque de conduire à des insatisfactions et des tensions grandissantes : entre professionnels et associations, entre associations et financeurs », analyse le GNDA. Sans compter les flous persistants dans les textes - sur les heures de nuit, par exemple - qui « polluent le dialogue social et mettent à l'arrière-plan les projets des structures ». Les directeurs demandent donc que les associations soient reconnues « plus clairement dans leur fonction d'employeur, avec la marge de manœuvre que cela implique ». Et ils appellent leurs collègues à « mutualiser leurs moyens » pour « revendiquer plusieurs niveaux de cohérence » : entre les acteurs aux niveaux national et local, entre « le projet, l'usager, le droit », entre « statut et exercice de responsabilité », entre « les initiatives demandées aux associations et la place qui leur est faite ».
(1) Contact : André Ducourneau - 1, impasse des Ormes - BP 80070 - 14203 Hérouville-Saint-Clair cedex - Tél. 02 31 83 35 24.
(2) Voir ASH n° 2210 du 13-04-01.