En attendant les propositions du député (PC) Jean-Claude Sandrier (1) - lequel doit, notamment, aborder la question du subventionnement des associations de la politique de la ville -, le ministre délégué à la ville, Claude Bartolone, insistait, dans une circulaire de janvier aujourd'hui diffusée, pour que « l'effort entamé » en la matière se poursuive en 2001.
Faisant référence aux mesures de simplification décidées par le comité interministériel des villes du 2 décembre 1998 (2), il a demandé ainsi aux préfets de systématiser le recours aux conventions pluriannuelles conclues avec l'Etat (3), dès lors que la continuité de l'action d'une association est établie. A défaut d'une telle convention, une instruction « rapide et simplifiée » dès le début de l'année était tout de même souhaitée, pour garantir la continuité du financement de l'organisme. Le principe d'une avance pour les actions reconduites devait, en outre, « être largement mis en œuvre ». Enfin, pour une meilleure prise en compte de l'aide à la professionnalisation de la gestion, le ministre a appelé les préfets à favoriser les actions de formation des responsables associatifs et des fonctionnaires chargés du traitement des dossiers.
(1) Son rapport sur le rôle des associations dans la mise en œuvre de la politique de la ville doit, en principe, être remis au gouvernement ce mois-ci - Voir ASH n° 2182 du 29-09-00.
(2) Voir ASH n° 2180 du 15-09-00.
(3) Voir ASH n° 2192 du 8-12-00.