Ségolène Royal, ministre déléguée à la famille, à l'enfance et aux personnes handicapées, a installé, le 4 avril 2001, un groupe de travail sur la médiation familiale. Celui-ci est chargé de « définir les caractéristiques types d'un service de médiation familiale qui pourrait faire l'objet d'un soutien public pour en assurer le développement rapide ».
Présidée par Monique Sassier, directrice adjointe de l'Union nationale des associations familiales (UNAF), cette mission abordera les questions relatives à la manière de garantir la valeur de la médiation familiale et à son développement le plus en amont possible des conflits. Autres chantiers : réfléchir à l'organisation de sa reconnaissance sociale, à l'habilitation des médiateurs, à la place des pouvoirs publics et, enfin, aux modes de financement. Réunissant les principaux acteurs en ce domaine, elle devra, au préalable, établir un état des lieux de la réalité actuelle de la médiation familiale : le nombre et la nature de ses services et des instances de formation, le nombre de médiations pratiquées, les modes de financement et de formation, la structuration locale des services, leur articulation, le cas échéant, avec d'autres, notamment les lieux de rencontre parents-enfants.
Les résultats de ses travaux sont attendus pour la fin du mois de mai prochain. Ils alimenteront les débats sur la réforme du droit de la famille. Ségolène Royal entend en effet faire entrer la médiation familiale dans le code civil.