C'était dans l'air depuis janvier dernier. A la suite de la mobilisation d'Aquitaine associations intermédiaires, l'idée d'un comité national d'associations intermédiaires (AI) avait émergé (1). C'est chose faite, puisque l'Union nationale des associations intermédiaires a vu le jour, le 23 mars, à l'issue de la signature d'un accord de partenariat entre les AI ou leurs regroupements régionaux ou départementaux (2).
Objectif : défendre, représenter et fédérer ces outils d'insertion dont les conditions d'intervention ont été « considérablement modifiées par la loi de lutte contre les exclusions ». Et le nouveau collectif de revenir sur les conséquences de ces dispositions : baisse du nombre de personnes prises en charge, fermeture d'associations intermédiaires, licenciements de personnels... « Nous ne nous opposons pas à la Coorace, tiennent cependant à préciser ses représentants. Mais nous ne nous reconnaissons pas dans cette instance qui ne regroupe qu'un quart des associations intermédiaires. »
Le premier acte politique a eu lieu le 3 avril puisque, reçue au cabinet d'Elisabeth Guigou, l'union lui a transmis ses trois revendications : le financement de l'accompagnement social, l'abrogation des limites d'intervention en secteur marchand et une clarification du rôle des différents organismes de tutelle.
(1) Voir ASH n° 2196 du 5-01-01.
(2) Secrétariat provisoire : Aquitaine Associations intermédiaires : 4, mail du Grand-Caillou - 33320 Eysines - Tél. 05 56 57 77 48 - E-mail :